• Une étude quantitative des risques n’est pour le moment pas obligatoire*. Enbridge Gaz Québec s’est en revanche engagé à réaliser cette étude et elle a débuté en juillet 2025. Elle prendra plusieurs mois avant d’être finalisée.
• Cette étude, une fois terminée, sera soumise aux autorités techniques avant la construction. Il est possible qu’une fois les résultats de l’étude connus, certains facteurs de la conception de l’hydrogénoduc devront être ajustés.
• A retenir : durant l’étude préliminaire des risques (réalisée en 2023), il a été déterminé que pour le public, une zone d’impact serait sensiblement de la même taille que pour une conduite de gaz naturel de taille et de pression comparables.

*A noter qu’un projet de règlement proposé par le gouvernement est actuellement à l’étude et devrait amener des modifications aux codes de construction et de sécurité pour les installations d’hydrogène, incluant notamment l’obligation de réaliser une étude des risques.

• Un processus dédié de détection des fuites sera mis en place pour la conduite afin de détecter tout problème le long du trajet. Les outils exacts utilisés et le système mis en place pour détecter les fuites éventuelles font partie des facteurs étudiés dans l’étude d’analyse des risques en cours. Il est important de noter que toute mesure devra être acceptée par la Régie du Bâtiment du Québec (RBQ).
• Comme pour le gaz naturel, Enbridge Gaz Québec aura un service d’urgence 24/7 qui pourra répondre à tout type d’urgence et comme pour le gaz naturel, nous travaillerons en proche collaboration avec le service d’incendie municipal pour la prévention et les formations nécessaires.
• En cas de fuite, Enbridge Gaz Québec répondra promptement afin de rendre la situation sécuritaire le plus rapidement possible.

• Les conduites d’hydrogène ne présentent pas plus de risque d’incident qu’une conduite de gaz naturel de diamètre et de pression similaire.
• Comme nous le faisons depuis 65 ans avec nos conduites de gaz naturel, Enbridge Gaz Québec s’assure de réaliser toutes les études nécessaires à la conception et à l’opération d’une conduite sécuritaire pour la communauté.

• Comme dans de nombreux projets de construction, l’échéancier est amené à être révisé selon la progression des différentes études menées, des ajustements éventuels au projet, et des processus d’approbations réglementaires.
• Enbridge Gaz Québec s’assure que le projet respecte toutes les normes et règlements en vigueur, et la réalisation des études nécessaires (ingénierie, environnement, risques) peut prendre plus de temps qu’anticipé initialement. Ces études impliquent plusieurs parties et des délais peuvent survenir pour qu’elles soient réalisées de manière appropriée.
• Initialement, Enbridge Gaz Québec s’était fixé un échéancier ambitieux et espérait que ces études pourraient être terminées en 2024 et que la construction pourrait débuter en 2025, une fois les différentes approbations et permis obtenus auprès des autorités compétentes.
• Cet échéancier a dû être révisé au début de 2025, et reste encore à ce jour non définitif.

• Il existe différents organismes réglementaires en place qui ont la responsabilité de s’assurer que la conception a été menée avec rigueur et intégrité, et que le projet proposé respecte les lois et normes en vigueur.
• Ils révisent l’ensemble des études réalisées, et peuvent demander des ajustements, ou des études supplémentaires.

• Enbridge Gaz Québec a choisi d’organiser deux soirées portes-ouvertes*, le 26 février 2024 dans le secteur Buckingham et le 29 février 2024 dans le secteur Masson-Angers. Également, une option en ligne était ouverte durant les mois de février et mars, pour les citoyens qui n’étaient pas en mesure de se déplacer.
• L’information présentée durant les portes ouvertes permettait de faire découvrir l’hydrogène, le projet et de présenter un échéancier prévisionnel (depuis mis à jour). Trois options de tracés potentiels pour la conduite d’hydrogène étaient également proposés.
• L’ojectif était d’informer les résident.e.s, répondre à leurs questions, et recueillir leurs commentaires.
• Enbridge Gaz Québec a reçu 80 visiteurs sur les deux soirées de portes ouvertes et plusieurs commentaires ont également été reçus en ligne. Les commentaires ont été revus et ils ont été considérés dans le choix du tracé préféré et dans les prochaines étapes de la planification du projet. Les questions reçues ont également fait l’objet de cette FAQ.
• Il convient de noter que ces rencontres ne sont pas obligatoires dans le processus réglementaire (après vérification auprès du MELCCFP en juin 2023, il a été confirmé que le projet n’entre pas dans les critères pour être assujetti à un BAPE).

*L’ensemble des citoyens résidants à l’ouest de la Municipalité de l’Ange Gardien, dans les secteurs de Buckingham, Masson-Angers et de l’Est de la Ville de Gatineau, et les élus municipaux, ont reçu une invitation à participer dans leur courrier. Cette invitation a également été relayée sur les médias sociaux et dans la presse locale.

• Les exigences du MELCCFP ne sont pas propres à la distribution d’hydrogène par canalisation. Il a également été confirmé en juin 2023 que le projet n’entre pas dans les critères pour être assujetti à un BAPE.
• Cependant, en vertu de l’article 22 de la Loi sur la qualité de l’environnement, il est nécessaire d’obtenir l’autorisation du Ministère pour la canalisation et les deux stations d’hydrogène prévus sur le tracé.
• Le dépôt du dossier auprès du MELCCFP pour la canalisation a été effectué en février 2025. Les deux autres dossiers (un pour chaque station) seront déposés plus tard en 2025, lorsque l’ensemble des études nécessaires auront été complétées.

• Des études d’ingénierie se sont terminées en juillet 2025. Elles seront ensuite déposées auprès des autorités compétentes, notamment la Régie du bâtiment du Québec (RBQ).

Il convient de noter qu’un projet de règlement est actuellement à l’étude et devrait amener des modifications au code de construction et au code de la sécurité pour les installations d’hydrogène. Enbridge Gaz Québec a déjà pris des mesures pour s’y conformer et s’engage à suivre toutes les dispositions qui seront adoptées.

Les différents permis nécessaires auprès de la Ville de Gatineau seront aussi demandés avant que les travaux débutent. Ces permis seront demandés lorsque les différentes approbations réglementaires attendues auront été reçues.

• Nos travaux préliminaires nous ont permis de déterminer que l’installation dans l’emprise municipale a le moins d’impact sur l’environnement.
• La période des participations publiques, qui se sont déroulées en février 2024, nous a aussi permis de comprendre les enjeux en lien avec les divers tracés proposés et que le tracé retenu comportait moins de risques, notamment dû à :

-La proximité des services d’urgence et de nos équipes, et l’accessibilité rapide et facilité aux infrastructures

-La présence à Gatineau d’une unité d’intervention formée pour répondre aux urgences liées aux gaz inflammables

-Une culture municipale consciente du processus de localisations et de creusage sécuritaire

• De façon générale, les mêmes critères ont été appliqués que pour une conduite de gaz naturel de taille et pression comparable par rapport aux éléments sociaux le long du tracé.

• L’évaluation environnementale pour la conduite a été terminée fin 2024 et a été déposée au MELCCFP début 2025. L’approbation du ministère reste obligatoire avant de commencer le projet. Plus d’informations sont disponibles dans la section Réglementations de cette FAQ.

Enbridge Gaz Québec comprend que le tracé d’une conduite de distribution d’hydrogène en zone urbaine peut engendrer des inquiétudes. Cependant

• De nombreux projets de conduites d’hydrogène existent ailleurs dans le monde, dans des juridictions où la sécurité fait partie des priorités des gouvernements et des entreprises, tout comme au Canada. Plus d’informations sont disponibles dans la section Définition de notre projet de cette FAQ.
• Tout le temps nécessaire est alloué à la réalisation d’études (ingénierie et risques) afin d’assurer la sécurité de la conduite et que les pièces et matériaux soient adaptés à la distribution d’hydrogène.
• Il est important de noter qu’il y a des organismes réglementaires en place qui ont la responsabilité de s’assurer que la conception a été menée avec rigueur et intégrité, et que le projet proposé respecte les lois et normes en vigueur. Ils révisent l’ensemble des études, et peuvent demander des ajustements, ou des études supplémentaires.
• Depuis 65 ans, Enbridge Gaz Québec opère des conduites de gaz souterraines similaires en milieu urbain à Gatineau, et continue toujours d’assurer la sécurité et la fiabilité de son réseau pour ses clients et la communauté.

• Les facteurs économiques pour assurer la rentabilité du projet ont aussi été considérés dans le choix du tracé, mais cela ne signifie pas nécessairement que c’est le tracé le moins coûteux qui a été retenu.
• C’est en analysant l’ensemble des critères, environnementaux, économiques et sociaux, que le tracé choisi a été vu comme étant la meilleure option possible.

• Bien que plusieurs corridors non urbains puissent sembler moins coûteux, plus faciles, et plus sécuritaires, il est important de savoir que le processus de sélection d’un tracé est complexe et tient compte de nombreux facteurs sociaux, environnementaux, économiques, et de sécurité.
• Les conduites de distribution de gaz sont principalement installées dans l’emprise municipale afin de faciliter l’accès pour les nouveaux raccords, pour l’inspection, la maintenance et les interventions d’urgence.

• Oui, par exemple, Enbridge opère depuis 2019 un réseau de gaz où y est mélangé de l’hydrogène à une concentration de 2% par volume.
• Plusieurs autres distributeurs de gaz au Canada, aux Etats-Unis et en Europe, notamment, envisagent également le mélange d’hydrogène dans leurs réseaux de gaz naturel. Plus d’informations sont disponibles dans la section Définition de notre projet de cette FAQ. 
• Certains endroits dans le monde le font aussi déjà depuis plusieurs années, à des concentrations parfois supérieures.

• Le Groupe CSA a déterminé que 5% d’hydrogène dans le gaz n’avait pas d’impact sur la performance des appareils.
• À aucun moment le groupe CSA n’a mentionné que cette limite était attribuée à la sécurité des usagers.
• Des études sont en cours pour déterminer l’impact d’une plus grande proportion, tant au Canada que dans d’autres endroits dans le monde (par exemple 15%, 20%, voire davantage).

• L’hydrogène vert est produit localement ici en Outaouais à partir d’eau et d’électricité propre.
• Enbridge Gaz Québec achète cet hydrogène aux producteurs et le transporte vers le client industriel ou commercial, ainsi que dans le réseau de gaz naturel.
• L’hydrogène se mélange ensuite au gaz naturel traditionnel présent dans le réseau de distribution et alimente les appareils connectés au réseau de la même façon que le gaz traditionnel. Les émissions des appareils et donc des clients sont conséquemment réduites directement.